vendredi 12 juillet 2013

Le droit du blogueur



Si vous lisez ce blog depuis le début (je salue votre courage et votre ténacité) vous savez que cet espace est un espace de liberté. Au fil des articles et des films dont nous parlons ensemble (j'écris ensemble parce qu'il arrive que certains d'entre vous m'adressent des commentaires. Malgré quelques basses et honteuses provocations aucuns des commentaires n'a pourtant encore basculé dans le genre insultant et méprisant.. Attendons. ) je défends quelques théories, explique une ou deux règles, repère les vils projets et donne,sans rien attendre en retour, le numéro des sentiers de randonnées où il fait si bon se promener.
Avouez que tout cet étalage n'a absolument rien à voir avec ce que l'on nomme généralement la critique.
Je ne distribue pas d'étoiles, j'ai toujours eu en horreur les bons points, et bien souvent préféré le bonnet d'âne.
Au fait, Julius ! Au fait ! Tu veux nous faire signer une pétition ?
J'y viens, les amis, j'y viens.
En visionnant encore une fois, l'autre soir, Le cercle rouge à la télévision française qui, on le sait, privilégie largement la création et l'exception culturelle, je me suis dit que c'était une fois de trop.
Par quoi commencer? Bon, voyons le contenu. Tout ceci est d'une incohérence rare. Rien n'est crédible. Un commissaire principal qui escorte seul un détenu dangereux dans un train de nuit, des types qui pilotent des voitures américaines sur la nationale 7, des boites de nuit surréalistes, une intrigue aussi confuse que l'image etc.
Côté personnages, c'est tout juste si l'on apprend le nom de chacun des types (ceux du train et ceux des bagnoles américaines.) A part Montand, qui serait crédible même dans un film d'Alexandre Arcady, personne ne semble vraiment être à sa place. Si tout ces gens se parlent, c'est sûrement pour se demander si quelqu'un à la plus petite idée du contenu de la scène qu'ils sont en train de jouer. Delon regarde sa montre et fume des Gitanes en serrant les dents, Bourvil  regrette beaucoup d'avoir mangé une mangue trop acide à la cantine.
Tout ceci pour quoi, et bien je vous le demande !
En théorie, pour laisser penser que flics et truands sont du même côté, ce qui explique leur constante proximité, leurs vêtements identiques, leurs habitudes etc..
Heureusement, après le film, j'ai regardé le Soir 3.
Julius Marx



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