samedi 31 mars 2012

VERA -CRUZ !


Dès les premiers plan du film, les choses sont claires.
Nous sommes en présence de deux personnages  Gary Cooper (le Bien) et Burt Lancaster (Le Mal).
L'un est blanc, l'autre noir. Les deux veulent la même chose mais ne sont pas tout à fait d'accord quant aux moyens pour y parvenir. Le film est l'opposition constante des deux parties qui vont trouver chacun leur tour des opposants ou adjuvants de leurs quêtes. Il faut cependant noter que "les bons" ne sont pas si nombreux que ça. Oui, je sais, ils gagnent à la fin, mais vous chipotez.
Dans l'importante scène d'introduction lorsque le personnage de Cooper abat son cheval blessé, le méchant lui reproche d'être un sentimental. "Seulement avec les chevaux", répond Cooper.
Avec cette scène le conflit est posé d'entrée, la quête des deux personnages va bientôt suivre.
Le reste aussi va suivre : grands espaces, trahisons, combats, chevauchées fantastiques...
Magnifique époque où le réalisateur pouvait dire :
-Il manque 50 lanciers sur la droite de l'image près de la colline, embauchez-les !
Ce Julius, quel cinglé, il aime les films en technicolor, sans violoncelle ni problèmes de couple!
Qu'on l'enferme, vite !
Julius Marx

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