Ici, nous sommes dans l'Ouest et quand la légende dépasse la réalité, on filme la légende.
jeudi 14 juin 2018
Cahiers de Cinéma (6)
Le Maître
Si vous aimez le cinéma noir, le roman de la même couleur, et les belles chemises hawaïennes, visionnez vite sur notre bien-aimé Youtoube le one-man show du grand James Ellroy sur la scène de la cinémathèque française le 15 décembre 2016. https://www.youtube.com/watch?v=lewwJPKR_EE
Bien entendu, vous aurez droit à la fameuse question : " Quelle est (selon vous) l'influence de la ville de Los Angeles sur les films tournés?" Mais, bon, sa réponse vaut à elle seule le détour.
Ensuite, l'animateur voudra connaître l'opinion de l'écrivain sur les films adaptés de ses œuvres (comme si cela avait encore de l'importance !) et nous entrerons dans le vif du sujet ( pas trop tôt!) lorsque le maître donnera sa liste des grands films noirs. Comme de coutume dans ce genre de débat, tous les participants prennent grand soin de ne pas trop approfondir les questions, mais vous, fidèles lecteurs, vous vous demanderez pourquoi le maître dit de plusieurs films "qu'ils n'ont pas de profondeur"? Vous aurez probablement la réponse avant la fin du doc.
Théâtre
Une pièce de théâtre est plus convaincante qu'un film parce qu'un film est une histoire de fantômes. Les spectateurs n'y échangent pas d'ondes avec des êtres en chair et en os. La force du film est d'afficher ce que je pense, de le prouver par un subjectivisme qui devient objectif, par des actes irréfutables parce qu'ils se produisent devant les yeux. On arrive, grâce à son véhicule vulgaire, à rendre l'irréalité réaliste.
Jean Cocteau
Le journal d'un Inconnu
Dîner en ville
Monsieur vient de raconter une histoire qui a plongé les convives dans une hilarité générale.
"Dommage qu'elle ne soit pas de vous", dit Monsieur au scénariste assis en bout de table.
-N'ayez crainte, elle le sera bientôt ! réponds l'intéressé.
Documentaires
Les documentaires sont très souvent bien plus palpitants que les films de fiction proposés aujourd'hui. Peut-être parce qu'ils sont habilement mis en scène à la manière d'un cinéma "d'avant" c'est à dire en privilégiant les structures et en prenant toujours soin de ne pas laisser le spectateur à la porte.
Pourtant, cette mode agaçante des teasers empilés les uns sur les autres et promettant le sensationnel, avant d'entrer enfin dans le vif du sujet, à de quoi nous décourager.
Ellroy, again.
Grâce au maître, je me suis précipité sur mon ordinateur-friend pour revoir le Rôdeur de Losey et La griffe du passé de Tourneur. Pour le Losey, l'article est déjà sur ce blog quant au Tourneur, nous en reparlerons bientôt. Si Dieu le veut !
L'Indic
Surveillez la sortie prochaine de cet excellent noir magazine où Julius donne son avis sur Rope de Hitch.Il y a également beaucoup d'autres articles de talentueux rédacteurs qui ne ménage pas leur peine. C'est vrai.
Julius Marx
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